En cette semaine qui célèbre les droits de la femme, saviez-vous que le 10 mars était consacré à la journée internationale des femmes juges ?

Initiée par l’Association internationale des femmes juges, la journée du 10 mars est déclarée « Journée internationale des femmes juges » par la résolution 75/274 de l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 28 avril 2021.

40 % des juges étaient des femmes en 2017, soit 35 % de plus qu’en 2008 d’après les Nations Unies. C’est dire que le nombre de femmes qui sortent des écoles de magistrature est grandissant et leur présence au sein des instances judicaires fait passer un message fort aux citoyens, que la justice fonctionne et fait son travail.

Cette journée promeut ainsi le leadership féminin dans le secteur de la justice. Elle célèbre les femmes leaders, les actrices de l’égalité dans le système judiciaire. Ces femmes qui contribuent à faire respecter les normes et lois afin de permettre une justice équitable pour tous.

Etant femmes et autrefois filles, elles sont mieux placées pour connaitre les souffrances causées par les violences basées sur le genre, la corruption, le difficile accès au foncier etc. Ce qui font d’elles des juges intrépides lorsqu’il s’agit de garantir la sécurité et la justice pour leurs semblables. Les femmes juges contribuent donc grandement à la qualité de la prise de décision, et par conséquent à la qualité de la justice elle-même.

Elles ont été formées pour analyser les faits objectivement, faire respecter scrupuleusement la procédure et à dire le droit de manière adéquate, sans préjugés. Ces professionnelles du droit qui sont devenues juges pour la plupart par vocation s’efforcent chaque jour de prouver que la justice est ouverte, plus inclusive et accessible à tous.

Ces femmes qui lorsqu’elles entrent dans une cour se font appeler « Mme la Présidente », montrent que la profession de magistrat incarne le respect, parfois la crainte. Bien évidement personne n’est exempte d’erreur et les femmes juges peuvent par leur sensibilité intrinsèque être sujettes à plus d’émotions.

Au Cameroun, que la justice soit judiciaire, des comptes ou administrative, elle peut compter sur des femmes aux compétences exceptionnelles qui font le maximum pour rendre une justice plus transparente.

A votre avis, la justice des femmes est-elle semblable à celle des hommes ?