A l’occasion de la journée internationale de la jeune flle qui a eu lieu le 11 octobre dernier, la Présidente de l’Association Women Leaders for Development a participé à un débat organisé par Nkafu Policy Institute sur le thème : réduire les inégalités de genre en Afrique centrale nécessite un changement de mentalité.

Dans notre contexte où les inégalités de genre sont structurelles, avec une forte prédominance du patriarcat, attendre que la société change d’elle-même pourrait maintenir l’ordre établi et perpétuer les injustices. C’est notamment le cas dans des régions où l’accès des femmes à l’éducation, aux soins de santé et à l’emploi est limité par des pratiques traditionnelles et religieuses. Les réformes légales sont donc indispensables pour déconstruire les stéréotypes de genre qui perpétuent les inégalités.

 

Un cadre juridique robuste peut imposer de nouvelles normes sociales, forçant ainsi la société à adapter ses comportements et à revoir ses croyances sur les rôles traditionnels des hommes et des femmes. Cela inclut des réformes dans les domaines de l’éducation, des médias, de la culture etc..

Par ailleurs, les lois créent un cadre qui influence les nouvelles générations, lesquelles sont éduquées dans un contexte où les normes établies par le droit sont perçues comme naturelles. Ainsi, même si les générations actuelles peuvent résister aux nouvelles lois, les générations futures grandiront dans un environnement où ces lois sont la norme.