D’après un rapport des Nations Unies divulgué en 2022, en Afrique, en moyenne 05 femmes sur 200 000 sont victimes d’homicide perpétré par un proche chaque année.
Au Cameroun près de quatre femmes sur dix, âgées de 15 à 49 ans, ont été victimes de violences physiques depuis l’âge de 15 ans, généralement perpétrées par une personne de leur cercle proche. C’est encore le cas tout récemment de cette jeune enseignante qui exerçait dans un lycée de la ville de Douala décédée suite aux coups de son mari violent. C’était une épouse, une maman, la fille, la sœur, la nièce de quelqu’un, qui une fois de plus a perdu la vie pour le simple fait d’avoir été une femme.
En cette Journée Internationale de la Lutte contre les Violences faites aux Femmes, le message central est de dénoncer toutes les formes de violences faites aux femmes, qu’elles soient physiques, psychologiques, économiques ou sexuelles.
Quitter un foyer où règne la violence peut être une étape difficile, mais c’est un acte courageux pour briser le cycle de la souffrance. Toute femme a le droit de vivre dans un environnement sûr et respectueux. Toute femme mérite d’être respectée, aimée et en sécurité.
Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt une démonstration de force et de résilience. Ne restez pas silencieuse, dénoncez ! Laissez votre voix être entendue, pour vous-même et pour toutes les femmes qui peuvent être dans une situation similaire. La solidarité et le soutien sont les piliers du changement.
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